Cet emblème a été conçu par un descendant de l’ancienne élite kazakhe, réprimée sous Staline.
Šota Valikhanov est en effet président d’une association de tore, groupe particulier dans la société nomade des steppes puisqu’il se définit par ses liens de sang avec la généalogie gen-giskhanide.
Cet architecte est également l’auteur d’une des premières statues installées à Astana, celle de Kenesary, l’homme de la révolte contre l’impérialisme russe au XIXe siècle.
Il a en outre conçu le monument de l’indépendance qui se dresse sur la place principale d’Almaty, au-dessus duquel trône l’homme d’or "Altyn adam" en kazakh.
À la différence de son prédécesseur soviétique, le blason du Kazakhstan indépendant est composé d’un šanyrak central, sorte de métaphore de la maison commune, figurant la voute céleste et la stabilité quotidienne de l’habitat.
Le šanyrak est le faîte de la yourte qui laisse échapper la fumée du foyer, permet de voir les étoiles et de maintenir l’ensemble des composantes de la tente.
Le šanyrak est considéré comme un élément sacré chez les nomades des steppes car il sert de trait d’union entre la terre et les cieux.
En son sein, les trois baguettes représentent les trois žuz (hordes de tribus kazakhes)
Il y avait traditionnellement trois žuz : la grande, la moyenne et la petite, qui occupaient chacune des zones déterminées de la steppe sur lesquelles transhumaient les nomades, au mode de vie agro-pastoral. Mais la soviétisation (collectivisation, sédentarisation, industrialisation, urbanisation) a sévèrement perturbé cette organisation de la société.
Puis des rayons s’en écartent, qui figurent les tenants en bois d’une yourte.
Sur les côtés, des licornes ailées (tulpar), symboles puisés dans les ornements et bijoux de l’art scythe que l’on a découverts sur le casque de l’homme d’or, semblent représenter le service public ou l’intérêt général.
Tournées vers l’extérieur, ces licornes ailées sont reproduites en situation défensive pour le salut de la nation.
On retrouve les deux couleurs du drapeau, le bleu azur et le jaune or.
La partie basse du blason porte l'inscription "Kazakhstan".
Avec le tournant de l’indépendance en 1991, on passe donc d’un système de signification agro-soviétique à un autre (folklo-national), même si l’on retrouve l’étoile au sommet du figuré et une dynamique graphique d’encerclement du motif central par deux éléments aux lignes s’élevant vers le ciel (épis de blé ou chevaux ailés).
La rupture est moins formelle que symbolique avec les anciens symboles soviétiques, dans la mesure où les traces d’un passé légendaire (avec les chevaux à la place des épis de blé) et d’une culture ancestrale (l’emblème de la vie sous la tente et de la spiritualité nomade au lieu de la faucille et du marteau) viennent remplacer le cadre et le motif central d’antan.
Les armoiries du Kazakhstan sont composées de deux couleurs : d'or et d'azur.
Šota Valikhanov est en effet président d’une association de tore, groupe particulier dans la société nomade des steppes puisqu’il se définit par ses liens de sang avec la généalogie gen-giskhanide.
Cet architecte est également l’auteur d’une des premières statues installées à Astana, celle de Kenesary, l’homme de la révolte contre l’impérialisme russe au XIXe siècle.
Il a en outre conçu le monument de l’indépendance qui se dresse sur la place principale d’Almaty, au-dessus duquel trône l’homme d’or "Altyn adam" en kazakh.
À la différence de son prédécesseur soviétique, le blason du Kazakhstan indépendant est composé d’un šanyrak central, sorte de métaphore de la maison commune, figurant la voute céleste et la stabilité quotidienne de l’habitat.
Le šanyrak est le faîte de la yourte qui laisse échapper la fumée du foyer, permet de voir les étoiles et de maintenir l’ensemble des composantes de la tente.
Le šanyrak est considéré comme un élément sacré chez les nomades des steppes car il sert de trait d’union entre la terre et les cieux.
En son sein, les trois baguettes représentent les trois žuz (hordes de tribus kazakhes)
Il y avait traditionnellement trois žuz : la grande, la moyenne et la petite, qui occupaient chacune des zones déterminées de la steppe sur lesquelles transhumaient les nomades, au mode de vie agro-pastoral. Mais la soviétisation (collectivisation, sédentarisation, industrialisation, urbanisation) a sévèrement perturbé cette organisation de la société.
Puis des rayons s’en écartent, qui figurent les tenants en bois d’une yourte.
Sur les côtés, des licornes ailées (tulpar), symboles puisés dans les ornements et bijoux de l’art scythe que l’on a découverts sur le casque de l’homme d’or, semblent représenter le service public ou l’intérêt général.
Tournées vers l’extérieur, ces licornes ailées sont reproduites en situation défensive pour le salut de la nation.
On retrouve les deux couleurs du drapeau, le bleu azur et le jaune or.
La partie basse du blason porte l'inscription "Kazakhstan".
La rupture est moins formelle que symbolique avec les anciens symboles soviétiques, dans la mesure où les traces d’un passé légendaire (avec les chevaux à la place des épis de blé) et d’une culture ancestrale (l’emblème de la vie sous la tente et de la spiritualité nomade au lieu de la faucille et du marteau) viennent remplacer le cadre et le motif central d’antan.
Les armoiries du Kazakhstan sont composées de deux couleurs : d'or et d'azur.
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